Les freins qui nous empêchent de consulter


Il y a plusieurs raisons qui peuvent nous faire hésiter avant de nous lancer dans un suivi psychologique. Certaines sont assez communes.

Les freins psychologiques : la peur de l’inconnu et les clichés concernant la thérapie verbale 

Parmi les nombreuses raisons qui peuvent nous empêcher ou nous faire hésiter à consulter un professionnel de l’accompagnement psychologique, il y a :

  •          les difficultés à parler de soi et de ses problèmes : mettre des mots sur nos maux,
  •          la pudeur, les croyances personnelles ou familiales : « ça ne se fait pas de s’épancher sur ses problèmes », « je n’ai pas le droit de me plaindre », « il faut être fort »…
  •          la peur du jugement : celui du professionnel, celui de nos proches…
  •          la peur de se confronter à notre part d’« ombre », qui pourtant, recèle des trésors cachés qui ne demandent qu’à être remis en lumière.

Et bien d’autres raisons encore, comme la peur de devoir changer et de ne plus être le même aux yeux de notre entourage. Je vous rassure tout de suite : vous ne « changerez » pas. Vous apprendrez simplement à vous donner le droit d’être vous-même, celui ou celle que vous avez toujours été mais que vous aviez peur de montrer. C’est bien plus positif et alléchant comme perspective, non ?

Et comme les clichés et les idées reçues ont la vie dure, ce qui empêche ou dissuade parfois une personne de consulter, c’est aussi le cliché du « divan » : le client qui parle des heures face à un professionnel mutique. Or c’est justement pour prendre le contrepied de cette méthode que Carl Rogers a développé la relation d’aide et l’approche centrée sur la personne. L’objectif de la relation d’aide n’est pas de vous donner des conseils sur ce que vous devez être ou faire, ni de justifier ou expliquer ce que vous vivez de difficile, mais de vous aider à dénicher en vous toutes les ressources nécessaires pour le surmonter, pour vous réaliser et vous épanouir en tant qu’être humain.

Les freins financiers

Lorsqu’on envisage de consulter un professionnel pour effectuer un travail sur soi, on peut être rebuté par l’investissement en temps et en argent que cela représente. Les séances ont un coût et elles ne sont pas remboursées me direz-vous. Soit.

Pourtant, permettez-moi de vous demander quel budget vous consacrez chaque mois à l’achat de vêtements et de chaussures, chez le coiffeur, pour des soins esthétiques, au restaurant, dans des sorties et achats en tout genre… 

Toutes ces dépenses ne vous sont pas remboursées elles non plus… Mais vous le faites quand même, pour vous, pour votre plaisir. A moins que ça ne soit compulsif, voire un moyen artificiel d’apaiser vos angoisses et d’oublier votre mal-être, de fuir une réalité qui ne vous convient pas… Dans ce cas-là, vous cherchez une solution extérieure (faire et avoir) à une problématique intérieure (être). Et ça ne peut pas fonctionner, c’est toujours à refaire : un nouvel achat, une nouvelle sortie… C’est comme vouloir ignorer une blessure infectée en collant un pansement dessus. Ce n’est pas parce que vous ne la voyez plus qu’elle n’est plus là et qu’elle ne vous fera plus mal.

Seul un travail sur vous-même peut vous aider à régler une problématique intérieure. Alors oui, cela représente un investissement mais cet investissement, c’est VOUS-MEME, votre bien-être, votre qualité de vie. Ne pensez-vous pas que vous êtes suffisamment important pour envisager cette dépense ? Ne le méritez-vous pas ?

Donnez-vous la main. Investissez en vous et pour vous. Ça en vaut la peine. Vous en valez la peine.


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